Ma passion
Mon carnet de dessin (2).
Mon carnet de dessin me permet de trouver les mouvements complexes du corps, les émotions ainsi que les raccourcis. Ces crayonnés ne sont pas les définitifs. Ils me servent de brouillon. Grâce à eux je peux vois les erreurs ou les fautes de proportion dans l’anatomie ou les positions de mes personnages et découvrir mes faiblesses. Le type de dessin et de coloriage réaliste que je fais est plus compliqué que le style de dessin caricaturé et sa mise en couleur. Les détails sont remarqués et peuvent facilement être juger. Puisque je ne travaille pas à partir d’une documentation, mon cerveau doit jouer le rôle d’un appareil photo. C'est pourquoi il n’est pas impossible de rater une image, si je ne reviens pas un jour après sur la même image. Ce qui me donne deux ou trois jours de tavail sur une planche. Les premiers coups de crayons peuvent paraître justes à l’instant, mais le temps le corrige, car je ne travaille pas toujours dans la même ambiance d’humeur. Au Beaux Arts, on nous a appris qu'il ne faut pas rester collé à son chevalet en face de son dessin. Il faut prendre du récule pour voir si le dessin est juste ou pas. Mais sur un A3 avec de petites vignettes on ne peut pas prendre du recule. Il faut avoir une table lumineuse pour regarder le travail à l'envers ce qui te fait découvrir les défauts. Là encore, il faut avoir les moyens de s'offire une table lumineuse. Une remarque : le tome 2 a été travaillé pendant la guerre. Il n’a pas la même qualité que le premier. Il devrait être d’une qualité supérieure, mais J’ai travaillé avec la peur au ventre.
Mon carnet de dessin me permet de trouver les mouvements complexes du corps, les émotions ainsi que les raccourcis. Ces crayonnés ne sont pas les définitifs. Ils me servent de brouillon. Grâce à eux je peux vois les erreurs ou les fautes de proportion dans l’anatomie ou les positions de mes personnages et découvrir mes faiblesses. Le type de dessin et de coloriage réaliste que je fais est plus compliqué que le style de dessin caricaturé et sa mise en couleur. Les détails sont remarqués et peuvent facilement être juger. Puisque je ne travaille pas à partir d’une documentation, mon cerveau doit jouer le rôle d’un appareil photo. C'est pourquoi il n’est pas impossible de rater une image, si je ne reviens pas un jour après sur la même image. Ce qui me donne deux ou trois jours de tavail sur une planche. Les premiers coups de crayons peuvent paraître justes à l’instant, mais le temps le corrige, car je ne travaille pas toujours dans la même ambiance d’humeur. Au Beaux Arts, on nous a appris qu'il ne faut pas rester collé à son chevalet en face de son dessin. Il faut prendre du récule pour voir si le dessin est juste ou pas. Mais sur un A3 avec de petites vignettes on ne peut pas prendre du recule. Il faut avoir une table lumineuse pour regarder le travail à l'envers ce qui te fait découvrir les défauts. Là encore, il faut avoir les moyens de s'offire une table lumineuse. Une remarque : le tome 2 a été travaillé pendant la guerre. Il n’a pas la même qualité que le premier. Il devrait être d’une qualité supérieure, mais J’ai travaillé avec la peur au ventre.